top of page
Rechercher

Aimer son prochain : mission impossible en 2025 ?

"Tu aimeras ton prochain comme toi-même." (Matthieu 22,39)


Entre divisions politiques, tensions religieuses et crises sociales, il devient de plus en plus difficile de parler d’amour du prochain sans que cela paraisse naïf, voire hors sol. Et pourtant, chaque année, dans plusieurs villes de France et du monde, des chrétiens sortent dans la rue pour proclamer l’amour de Jésus. Ce rassemblement s’appelle la Marche pour Jésus. Un événement simple, joyeux, mais radical dans son message : Dieu est amour, et cet amour peut transformer le monde.


À travers cette marche, des milliers de croyants rappellent que l’amour n’est pas une utopie. C’est une mission. Et surtout : ce n’est pas une mission impossible.


Un monde qui rend l'amour difficile


L’actualité ne manque pas de raisons de désespérer : conflits armés, injustices sociales, discours de haine… Le climat ambiant rend le message de l’Évangile presque dérangeant. Comment peut-on encore dire "aime ton prochain" quand ce prochain nous fait peur, nous blesse, ou ne partage rien de notre vision du monde ?


C’est précisément dans ce contexte que la Marche pour Jésus prend tout son sens. Elle ne vient pas nier la réalité, mais y opposer un autre regard. Celui d’un amour incarné, vécu, assumé publiquement.


Les réseaux sociaux : miroir de nos tensions


Dans la sphère numérique, les réseaux sociaux amplifient les oppositions. On y débat, on s’y déchire, on s’y juge. Les bulles algorithmiques renforcent les préjugés et isolent.

Et pourtant, lors de la Marche pour Jésus, les réseaux sociaux se remplissent de vidéos de louange dans les rues, de pancartes proclamant l’amour de Dieu, de chants et de prières. L’espace numérique devient un terrain missionnaire : un autre miroir, celui de la fraternité et de l’espérance.


“Mais je ne peux pas aimer tout le monde…”


C’est une phrase que l’on s’est tous dite. Et parfois à juste titre. Il y a des blessures, des incompréhensions, des murs trop hauts. Mais à la Marche pour Jésus, on ne demande pas à chacun d’être parfait. On invite à marcher ensemble. Simplement.

Et c’est là que tout bascule : on découvre qu’on peut aimer même sans tout comprendre, même sans être d’accord. Parce qu’on marche non pas à partir de nos forces, mais à partir de l’amour que Dieu nous donne. C’est Lui la source.


L’amour du prochain commence tout près


Pas besoin d’aller à l’autre bout du monde pour vivre la fraternité. L’amour du prochain commence dans un sourire donné à un passant, une invitation lancée à un ami non croyant, une main posée sur une épaule. Chaque pas dans cette marche est un acte d’amour en soi.


Et dans les rues, le message devient vivant : l’Évangile sort des églises et va à la rencontre du monde. Il n’est plus question d’un amour abstrait, mais d’un amour qui s’incarne dans la joie, la musique, les témoignages, la présence.


Une mission… mais pas impossible


La Marche pour Jésus n’est pas un simple défilé. C’est une mission communautaire, un envoi collectif dans les rues pour témoigner d’une Bonne Nouvelle. Celle que l’amour est possible. Que Dieu aime chacun personnellement. Et qu’en Lui, nous sommes capables d’aimer au-delà de nos limites.


Alors non, aimer son prochain n’est pas une mission impossible en 2025. C’est un défi, certes. Mais un défi que nous ne portons pas seuls. À travers des événements comme la Marche pour Jésus, le monde voit qu’une autre voie est possible : celle de la paix, de la louange et de l’unité.


Et toi, marcheras-tu ?


Que tu sois croyant depuis longtemps, nouveau dans la foi, ou simplement curieux, la Marche pour Jésus est ouverte à tous. C’est peut-être l’occasion de vivre un moment d’Église autrement. Et de te rappeler que l’amour du prochain commence par un pas.




 
 
 

Comments


bottom of page